Souffrir avec ceux qui souffrent, se réjouir avec ceux qui se réjouissent

Souffrir avec ceux qui souffrent, se réjouir avec ceux qui se réjouissent

« Souvenez-vous des prisonniers comme si vous étiez prisonniers avec eux, et de ceux qui sont maltraités comme si vous étiez dans leur corps » (Hébreux 13, v.3).
Ce verset bien connu de l’épître aux Hébreux invite les chrétiens à se souvenir de ceux qui sont en prison et de ceux qui sont maltraités à cause de leur foi en Jésus-Christ. Comment ? ‘comme si vous étiez prisonniers avec eux’, ‘comme si vous étiez dans leur corps’. L’apôtre Paul l’a aussi écrit, aux Corinthiens : « Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ; si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui » (I Corinthiens 12, v.26).
Il est donc ici question de la solidarité entre les membres de l’église : dans la souffrance, dans la réjouissance. En effet, étant tous membres d’un même corps (l’église), il est normal que chacun-e qui la compose soit solidaire des autres.

Le week-end des 4-5 novembre aura lieu à Dammarie-les-lys une grande rencontre de chrétiens en solidarité avec les chrétiens persécutés pour leur foi à travers le monde ; des frères et sœurs de notre église s’y rendent.
Et le dimanche 12 novembre, nous vivrons le ‘culte de l’église persécutée’, comme chaque année à cette période, moment particulier où nous nous souvenons de et prions pour nos frères et sœurs persécutés à cause de leur engagement pour Jésus-Christ.
L’église à travers le monde est un corps, elle est une famille. Nous ne pouvons donc pas nous désintéresser de ceux qui sont obligés de se cacher pour vivre leur foi, ou qui sont discriminés au travail, ou obligés de fuir leur village, ou violentés physiquement, ou mis en prison, ou même mis à mort, tout cela parce qu’ils confessent le nom de Jésus.
Lors de notre réunion de prière mensuelle, le dernier vendredi du mois, nous prenons toujours un temps pour prier pour nos frères et sœurs persécutés, mais nous sommes invités à le faire aussi chez nous, en famille, ou dans les groupes de maison, ou à l’église.

Sachons aussi remercier Dieu pour la liberté que nous avons dans notre pays de pratiquer notre foi et de la propager, prions pour nos Autorités qui le permettent, et profitons de cette liberté de conscience pour partager le Seigneur à notre entourage.

De même, quand un frère, une sœur est dans la joie, sachons aussi nous réjouir avec lui/elle, que ce soit pour un anniversaire, un mariage, une naissance, une réussite.
C’est cela aussi, la communion fraternelle entre frères et sœurs en Christ !

Christophe Hahling
[hupso]

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