La rentrée est souvent synonyme de nouveau départ. Pour beaucoup, c’est la reprise des cours, du travail, des activités. Mais pour nous, Église, c’est aussi l’occasion de nous rappeler qui nous sommes et pourquoi nous sommes là. Notre identité profonde se résume dans une phrase simple mais essentielle : « Je suis né pour te louer ».

Dans les semaines qui viennent, nous allons parcourir ensemble les leçons du désert. Car le désert n’est pas seulement un lieu d’épreuve, c’est aussi un lieu d’adoration. Quand Moïse reçoit l’appel de Dieu au buisson ardent, le Seigneur lui dit : « Quand tu auras fait sortir le peuple d’Égypte, vous servirez Dieu sur cette montagne » (Exode 3:12). Le but de la libération n’est pas seulement d’échapper à l’esclavage, mais de rencontrer Dieu pour l’adorer.

C’est un rappel puissant : nous ne sommes pas sauvés uniquement de quelque chose (le péché, la mort, l’esclavage spirituel), mais pour quelque chose : la louange et l’adoration du Dieu vivant. Le peuple d’Israël a dû apprendre dans le désert que l’adoration n’est pas un moment secondaire de la vie, mais son cœur battant.

Aujourd’hui encore, nous avons besoin de revenir à cette vérité. Nous sommes souvent happés par la course de la rentrée, par les projets, les responsabilités, les soucis. Mais Dieu nous appelle à recentrer notre vie sur Lui. L’adoration n’est pas un supplément d’âme, elle est notre raison d’être.

Alors, en ce mois de septembre, ouvrons grand notre cœur. Que chaque culte, chaque chant, chaque prière, soit une déclaration de notre identité : « Seigneur, je suis né pour te louer ». Cette année encore nous sommes invités à avancer ensemble, non pour nous-mêmes, mais pour célébrer Celui qui nous a libérés et qui nous conduit.

Benjamin ANGERVILLE