Lorsque l’on cherche la définition du mot amour dans un moteur de recherche dont je tairai le nom, on trouve en haut de recherche ceci : “Sentiment vif qui pousse à aimer (qqn), à vouloir du bien, à aider en s’identifiant plus ou moins.” et “Inclination envers une personne, le plus souvent à caractère passionnel, fondée sur l’instinct sexuel, mais entraînant des comportements variés.” Sentiment, inclination…une recherche plus approfondie permet de compléter la définition pour sortir de l’émotionnel, du ressenti, mais c’est quand même cela qui est mis en avant.

Paul quant à lui sans être exhaustif définit l’amour ainsi :L’amour est patient et bon, il n’est pas envieux, ne se vante pas et n’est pas prétentieux ; l’amour ne fait rien de honteux, n’est pas égoïste, ne s’irrite pas et n’éprouve pas de rancune ; l’amour ne se réjouit pas du mal, il se réjouit de la vérité. En toute circonstance il fait face, il garde la foi, il espère, il persévère. L’amour est éternel ! (1 Co 13.4-8)

Si on pourrait s’attarder longuement sur chacun des adjectifs qu’utilise l’apôtre, le dernier (éternel) est en opposition avec cette notion de sentiment, inclination bien souvent éphémère. Le véritable amour est éternel.

Cette ode à l’amour de l’apôtre Paul est souvent entendue lors des mariages pour encourager le couple à vivre de cet amour. Mais si le couple reste un endroit privilégié pour expérimenter le véritable amour, lorsque l’apôtre écrit ces mots, il s’adresse à l’église et cet amour doit être la base des relations dans la communauté.

En ce mois où l’amour est célébré inspirons nous du Christ lui qui aime parfaitement et éternellement. Qu’on soit en couple ou célibataire, recherchons à aimer sincèrement et correctement les personnes qui nous entourent.

Que notre communauté soit un lieu où se vit l’amour véritable, l’amour éternel, cet amour qui entre toute autre chose, ne se réjouit pas du mal, mais se réjouit de la vérité.

Soyez bénis.

Benjamin ANGERVILLE