Ceux qui comptent sur le Seigneur reçoivent des forces nouvelles.

Ceux qui comptent sur le Seigneur reçoivent des forces nouvelles.

« Il redonne des forces à celui qui faiblit, il remplit de vigueur celui qui n’en peut plus. Les jeunes eux-mêmes connaissent la fatigue et la défaillance ; même les champions trébuchent parfois. Mais ceux qui comptent sur le Seigneur reçoivent des forces nouvelles ; comme des aigles qui s’élèvent à tire-d’aile, ils s’élancent, mais sans se lasser, ils avancent, mais sans faiblir. » (Esaïe 40, v.29-31, trad. Bible nfc).

Après une année de pandémie, beaucoup de personnes (y compris peut-être vous ?) sont lassées, fatiguées, épuisées, en ont ‘raz-le-bol’, n’en peuvent plus …

‘Les jeunes eux-mêmes connaissent la fatigue et la défaillance ; même les champions trébuchent parfois’ (v.30), écrivait donc le prophète Esaïe, 7 siècles et demi avant J-C.
Cela pourrait être déprimant, mais heureusement qu’il y a la suite (au v.31) : ‘Mais ceux qui comptent sur le Seigneur reçoivent des forces nouvelles ; comme des aigles qui s’élèvent à tire-d’aile, ils s’élancent, mais sans se lasser, ils avancent, mais sans faiblir.’
Avons-nous déjà vu – dans des reportages – des aigles voler ? C’est beau, c’est majestueux : ils s’envolent au-dessus des falaises, de la cime des sapins, ils sont libres, tout semble leur réussir. Eh bien ceux qui mettent leur confiance en Dieu sont comme des aigles qui ne se lassent pas, qui courent, qui marchent en avant, qui ne s’épuisent pas.

Et quand on se sent faible, si on met sa confiance en Dieu, on peut devenir fort. C’est ce qu’affirme l’apôtre Jean : ‘Vous êtes forts’ (en grec : ‘ischuroï’ = ‘robustes, vigoureux)’ (I Jean 2, v.14b) : oui, c’est une réalité grâce à Dieu !
Et voici ce que peut écrire un autre apôtre, Paul, dans un de ses messages aux chrétiens de la ville de Corinthe, lui qui avait un problème physique (on ne sait pas ce que c’était, peut-être qu’il voyait très mal, ou qu’il était handicapé quelque part ? …) :
‘Trois fois j’ai supplié de me délivrer de cette souffrance. Il m’a répondu : « Ma grâce te suffit ! Ma puissance s’accomplit au sein de la faiblesse. » Je préfère donc bien plutôt mettre ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure. C’est pourquoi je me réjouis des faiblesses, des insultes, des détresses, des persécutions et des angoisses que j’endure pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.’ (II Corinthiens 12, v.8-10, trad. Bible nfc).
Oui, avec le Seigneur, on peut être confiant, on a la sécurité promise, on peut renouveler ses forces et être fort, on peut être serein et résister face aux difficultés de la vie : maladie, décès, chômage, incertitude du lendemain (surtout en cette période de crise pandémique), examens ratés, séparations, moqueries, oppositions, etc… !

C’est cela, l’espérance chrétienne (qui est bien davantage que l’espoir, qui est souvent aléatoire : ‘j’espère qu’il fera beau demain !’), celle qui commence là où tous les espoirs humains s’arrêtent, où tous les projets des hommes stoppent, car effacés, trahis, disparus. L’espérance, c’est la grâce de Dieu, son amour inconditionnel et illimité pour nous les hommes (cf. la merveilleuse promesse en Romains 8, v.37-39) !
Alors, comptons sur le Seigneur, appuyons-nous sur Lui, et nos forces seront renouvelées, même (et aussi) en cette période de pandémie.

Christophe Hahling

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